mercredi 1 février 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Je les vois saouls mort où proche de l’overdose ne reprenant conscience que pour un autre fix une autre puff, c’est la journée de l’allocation, une journée mortelle. Ne me cherchez plus je suis partis dans l’oblivion. Je veux rien savoir et surtout pas me rappelez, juste aujourd’hui c’est assez. Vous en faites pas c’est pas de moi qu’il s’agit juste de ceux qui en ont assez, avec de l’argent dans les poches on  se redresse un peu, une couple de cents font parfois une sorte de miracle avant de retourner à la buvette du quartier, y’a pas de gens riches là, juste des gens qui ont envie de socialiser qui ont cru que le mois ne finirais jamais. L’alcoolique se calme il bois lentement avec toute la bonne volonté du monde, n’a acheté que deux grosses bière en se disant que cette fois ci ce serait pas pareil qu’il étirerais ça et bla…bla…bla, la journée se termine il a payé ses dettes emprunté d’autre argent et va somnoler dans son fauteuil la grosse bière entre les jambes. C’est la triste vie dans le goulag occidental, il en est mort on a pas voulu le soigner trop de fumée, trop intoxiqué sans parler de la maladie mentale qu’on a pas diagnostiqué… Je reviens à mon senti, il est trois heure dix je comprends que les gens sortent ivre des bars, dehors y’a un gars qui crie pour lui aussi ce seras « la définitive du sublime » si on cherche bien on trouve toujours un endroit ouvert après les heures et même plusieurs, on s’arrête pas c’est toujours l’éternelle tournée des grands ducs, je sais pas comment vont les parts de Molson le premier du mois à la bourse. La bière ça appartiens à Montréal, je vais essayer de pas boire pour aujourd’hui à l’époque je démarrais avec une bière et c’était pas long que j’en venais à la dope étrangement ce cocktail faisait de moi un  gars qui semblait pas avoir consommé, j’étais un peu plus réveillé. Je sais c’est tabou de parler de ça, je veux juste vous dire que je me rétablis juste pour aujourd’hui. Je pense à ces bonnes femmes renfermées chez elles qui ne veulent pas perdre leurs mari en échange contre une thérapie enfin absent pour la consommation où la thérapie c’est absent pareil. Ça fait pas mal long sur mon thème de prédilection. Deux blogs presque juste là-dessus. Je peux pas passés à côté, les taxis et toute l’économie du goulag occidental va mieux se porter aujourd’hui. Je suis heureux d’être sortie de ça. Je vous écris de ma nuit et vous remercie de votre patience infini, j’ai pas envie de me détruire, de m’auto-dénigrer… Pense aux entrepôts Molson en province je sais pas si ils ont déjà été vide. Plus on bois de Molson plus ils font de l’argent. La serveuse voulait plus me servir je buvais à mourir. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

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