samedi 4 février 2017

Au présent

Bonjour! Bonjour! Ce samedi on vous fera pas les vers du grand Émile dans la neige. Je sais bien il écrivait l’hiver mieux que moi. Lentement le temps passe, je pense à mon « œuvre » ces textes avec de la musique que j’ai enregistré… Tous ces post que je vous écris chaque jour, un peu de mélancolie… Y’a longtemps déjà la faune montréalaise fréquentais le Vieux-Montréal y’avait quand même d’autre endroit, la rue Crescent, la Casa Pedro, l’association Espagnole, la rue Saint-Denis… Et bien d’autre encore on y arrivais toujours un an en retard il ne se passait plus rien, je crois que le dernier bistro de cette longue descendance, Les Bobards est maintenant fermé, on m’y avais déjà demandé de mettre en place des soirées de poésie j’ai dit non j’étais trop saoul… À partir d’ici je vais essayer d’écrire un peu de poésie sur cette machine ordinée, des écris ordinaire, dans le désordre déstabilisant comme un stabile de Calder, Calvaire et le vert, le vert derrière devant le désespoère, tu te paye ma poère mais va donc voère, l’orthographe voilà tu lis comme une épitaphe les derniers mots de ma face pourtant souvent tu glace, tu bois, tu vends tu t’efface mauvaise mine de calligraphe, note de pote sans boucane tu ricane et pense à ta bécane cadenassé dans ta cabane, mais oui mais oui ça vaut pas une banane, une canne rien qui plane. Tu sauras me dire si j’étire, si je tire dans le fond de la tirelire, faux-rappeur dérapant dans la terreur et dans l’erreur de croire que les millions seront à l’heure, tout ça c’est du beurre pas celui de l’Afrique mais la noirceur… Voilà ce rythme-là je suis plus capable de le tenir longtemps, ça traduis quand même bien mon senti… Il ne neige plus, j’ai repris le cahier vous ne le lirez pas ici. J’ai souvenir d’une pièce que montais le grand et regretté Robert Gravel à l’Espace Libre, le public était invité à s’asseoir à un pupitre sur ce qui n’avais que le nom de scène, très tôt le matin, les acteurs avaient des bures de moine on savais pas qui c’étais j’avais réussis à les faire rire… Je sais pas pourquoi je vous raconte ça, peut-être pour vous dire qu’à l’époque je mangeais de la vache enragée, de la semelle de bottine. Tout à coup c’est comme si je vous avait tout dis, je tombe dans l’ennuis pense à tous ceux qui payent de leurs santé mentale de vouloir jouer au théâtre où à la télé, moi j’écris j’arrive à manger et je paye le loyer. J’espère que vous aimez ces quelques mots avant de vous laisser, je suis pas blessé juste un peu désaccordé mais ça je vous l’ai déjà donné, écrire c’est comme joué au dé on sait pas où ça va nous mené. Pour aujourd’hui je crois que je suis rendu. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Arrivederci!!! Ciao!!!
Bernard

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