dimanche 5 février 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Me voilà encore, je suis parfumé ça sent bon… Aujourd’hui on peut pas passé à côté c’est le Superbowl, du hockey en après-midi aussi. Connaissez- vous la distance entre dire et écrire? Je vais comme toujours vers mon senti. J’ai beaucoup rêvé cette nuit me souviens plus quel étais le propos mais c’était agité. J’essais de me rappeler un vécu commun avec quelques un des lecteurs-trices. Bein non! Radisson je peux pas m’en rappeler sauf en reprise, la première était en cinquante -sept comme beaucoup j’ai vu les reprises, mille neuf cent cinquante-sept j’avais un an mais je me souviens que plus tard à la petite école on nous l’enseignait… Cette nuit il a pas neigé, on entre au restaurant pour essayer de se faire servir de l’alcool… Y’a des années que je fais plus ça, j’espère qu’il y a des camarades qui comme moi ont trouvé la paix… Ce que je trouve étrange c’est comme si je partageais pas de souvenirs avec ma lectrice snowbirds de l’Outaouais, j’en ai un elle avait pris mon partis à la table du souper où toute la famille était, j’avais annoncé que je voulais porter les cheveux longs mes parents voulaient pas ma lectrice c’était porté à ma défense, faut dire que sur les photos ça me réussissais pas très bien, aujourd’hui je suis conscient que c’était une lubie de petit bourgeois privilégié incapable d’être différent et de l’assumer. Je me souviens aussi du copain qui disait sortir avec la fille du chef de police c’était pas vrai, juste un mensonge de petit gars moi j’ai eu un crush pour la copine qui quelques mois plus tard m’avait invité à un party chez un notable de la ville. Là, je pense au copain à la piscine municipale qui était très bon sur le tremplin. Moi j’avais rien de tout ça pas de blonde, pas sportif, juste mes lunettes sur le nez et je voulais me faire aimer, le père du copain avait une très belle voiture sport qu’il lui laissait le soir. On allait manger des Bigs Mac à Duvernay. Pendant notre adolescence parfois on était seul à la maison, je vois toujours pas où étais ma lectrice de l’Outaouais, je sais qu’on écoutais en boucle, Abbey road, Let it be, l’album Blanc des Beatles et plus tard les disques solos de Lennon, McCartney et Harrison étrangement pendant que j’écris ça j’entends le premier album de Black Sabbath. La voix c’est celle de Ozzy Osbourne. Ça a passé tellement lentement tout ça, la lenteur du martyr de la dépression, de la schizophrénie, je souffrais je savais pas de quoi mais je souffrais. Une chose que je peux vous affirmer c’est que j’avais pas besoin de voiture. Dans ma tête c’est Robbie Robertson Somewhere down the crazy river. J’ai passé ma vie à pieds je remercie tous ceux qui sont venus me reconduire ici où là. Je termine donc en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

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