jeudi 23 mars 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Hier j’ai participé à la bibliothèque vivante. J’ai eu de beaux échanges avec les gens qui m’ont choisis comme livre. Quand je fais des activités comme celle là, j’ai parfois l’impression que l’institut c’est chez moi où au moins mon milieu de travail. Pour les personnes qui se demanderais, non, non , non j’habite pas là. Je suis pas institutionnalisé… C’est la nuit comme toujours je suis dans mon senti… Des journées comme hier ça fait beaucoup de parlage, semble qu’il y a un nom pour le déni de la maladie, que c’est un symptôme. Je crois que j’en souffre, c’est un piège dans lequel il ne faut pas que je tombe, je dois continuer mon traitement. Les gens sont heureux pour moi, que je sois en rétablissement, je les en remercie. Demain j’ai une session photo, je suis pas aussi beau que les bébés de ma lectrice puéricultrice et photographe mais j’espère qu’il va faire une bonne job. Je pense que j’ai le syndrome d’Émile, j’écris à partir des lieux où il a terminé sa carrière d’écrivain, y’avait pas qu’Émile qui a fréquenté ces lieux, le docteur Ferron aussi et Claude Gauvreau, y’en a surement d’autre que je ne connais pas, le docteur Ferron trouvait dommage que Gauvreau pendant ses séjours se tenait avec des espèces  d’abrutis, il comprenait pas, il aurais aimé discuté avec lui, Gauvreau lui aurais aimé qu’on le soigne comme en France à partir d’une psychanalyse. Je crois par contre que Gauvreau connaissait assez bien son subconscient.  Si il est possible de le faire… Je voudrais pas… Je crois que Péladeau père a fréquenté l’institut sans parler de Guy Latraverse. Une belle chanson qui illustre bien ce qu’étais la folie y’a pas longtemps. https://www.youtube.com/watch?v=g4kZjwfnKTU  Le parc Belmont… Je veux bien réintégré la société mais je veux pas travailler à autre chose que ce que je fais maintenant. Je sais je suis un peu vieux pour faire le poète, la poésie doit avoir la fraicheur de la jeunesse, ma prose est pathétique, je courais dans les cégeps après les rockers sanctifités, je me suis retrouvé à écrire décati dans des lieux d’enfermement de poète adolescent. Aujourd’hui pour moi la poésie est dans les rues du goulag occidental, au milieu d’illettrés qui savent à peine lire la boîte de corn-flakes. J’ai connus des hommes de lettres qui ont fréquentés l’institut, des poètes méconnus qui se sont accroché à la bouée Émile faut savoir qu’à l’institut Émile étais déjà finis ses grands poèmes étaient derrière lui, on lui a rendu hommage au carré Saint-Louis… Cette nuit je vous ai écrit ça et j’ai rien vu, comme tout adolescent sensible j’ai pas pu m’empêcher d’accroché aux vers du poète de l’école de Montréal. J’ai jamais pris la décision d’écrire c’est en moi, j’écris ça comme ça j’ai pas le talent du regretté Roger Tabra, il étais plus très jeune. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

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