mardi 23 mai 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Ce matin il fait beau, tout est vert. J’y vais lentement. Je suis un peu écoeuré d’avoir la bouche sèche la nuit. Une fleur a séchée sur la couverture multicolore d’un bouquin, je croyais qu’elle était dans l’illustration… Matin heureux quand même! J’ai très mal dormis, j’ai pas écrit cette nuit. Quand la  «  journée qui s’en viens est flambant neuve » ça fait moins mal… Cette semaine c’est tranquille ça va reprendre la semaine prochaine. J’ai comme l’impression qu’on veux me caser avec les petits vieux à l’institut. Moi c’est encore comme si j’avais trente ans dans ma tête, comme toujours c’est la paranoïa à ne pas confondre avec la démence. Je peux me permettre de prendre un ou deux cafés, il est tôt… Peut-être que mon lecteur de la Rolls-Royce se rappelle de notre séjour à Sainte-Jeanne-d’Arc au lac Saint-Jean chez l’oncle Rolland Allard le regretté, j’étais allé faire le train avec lui, j’avais un peu peur des vaches et beaucoup plus du bœuf. Ça avait un parfum d’étable. En revenant près de la maison l’oncle parlait à ses corneilles. C’est des vieux souvenirs tout ça j’avais pas commencé l’école. Des souvenirs d’enfants, j’aimais bien ces visites mais avec mes parents j’aimais pas quand il me laissait là et qu’eux s’en allait loin. C’est un peu de là que j’ai perdus mon goût du retour à la terre, l’oncle il travaillait dur pour pas grand-chose son quota de lait qu’il pouvait pas augmenter. En fait s’était un oncle à ma mère, souvenir aussi de ces truites qu’ils pêchaient avec mon père parfois ils passaient la limite, heureusement le garde-chasse passait pas par là… Tout ça c’est des bouts d’enfance dans un rang dont je me souviens plus le numéro où le nom. Comme beaucoup mon patriarche a migré à Montréal-Nord, meilleures jobs, meilleures vies, la ville s’était souvent gagner sur le bois. On aimait bien apprendre quand un copain venait lui aussi du lac, on était en territoire connus, Mistassini, Dolbeau, Saint-Félicien, Roberval, Albanel, Normandin, Péribonka… Voilà des endroits où je suis passé, j’ai même encore de la parenté chérie à Roberval. Maintenant je vie dans le gros goulag occidental sale, un quartier du centre de Montréal. Cette semaine en prenant l’autobus un  gars racontais qu’il venait de Normandin, j’ai pas osé lui demander son nom, ici c’est un quartier de migrants. Quand on montais au Lac avec le patriarche on était heureux quand on voyait le monastère du Lac-Bouchette, y’avait aussi cette vue imprenable juste avant d’arriver au Lac, moi j’ai connus la mer très tard, ma mer c’était le Lac-Saint-Jean. Je crois que je vous ai déjà écrit ça ailleurs. Je pense que l’auberge de Sainte-Monique-de-Honfleur existe plus, j’ai campé là au bord de la rivière Péribonka je crois. C’était un bel endroit relax, un peu baba-cool d’autre dirais granola. J’ai perdus l’accent du lac, j’en connais qui l’ont gardé. Je vous laisse en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!
Bernard

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