lundi 17 juillet 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Ce soir il fait très beau, je suis quand même épuisé. Je souhaite un bon retour à mes lecteurs de Deux-Montagnes. Je sais pas pourquoi j’ai mal partout… C’est l’âge et ces nuits à pas trop bien dormir. Pour certains tout ce qui ressemble à une tour fait référence à un phallus, c’est idiot… Comment dire les centres villes sont en érection. Les structures d’acier je connais pas ça, faut pas avoir le vertige pour travailler là-dessus. Me suis préparé un café, cet après-midi j’ai eu une réunion pour mettre sur pied une sorte d’espace détente et de socialisation à l’institut. Un endroit où tous se mélangerais et socialiserais, c’est une bonne idée d’essayer de développer un espace culturel intégratif, le réflexe quand on est à l’institut c’est souvent d’y rester le moins longtemps possible mais pourquoi pas y créer des lieux attractifs attrayant. Un espace d’échange et de vie communautaire… Moi je parlais de coopérative comme à Trieste mais semble qu’il faut voir si y’a un intérêt pour ça. Je pense que si la communauté ne viens pas à toi il faut aller vers la communauté en créant des lieux d’échange culturel et poétique des espaces ludiques. Un endroit excentrique qui permettrais le rétablissement dans la pleine citoyenneté… Psychotique c’est une grande difficulté, un état dont je ne sais pas comment sortir, parfois le bruit et la musique c’est trop, la psychose narcissique qui permet pas rien d’autre que souffrir au travers des mots. Je me rétablis mais parfois je trouve qu’il y a certains projets utopiques. Parfois j’essais d’engager la conversation avec des inconnus mais je me fait rabrouer, c’est souvent comme ça chez les gens qui ont beaucoup souffert. Un lieu de paroles pourtant y’en a qui ont fait vœux de mutisme, de ne plus parler on a trop ris d’eux. Ça change quoi que je parle que je m’ « exprime » chacun prend sa gorgée et regarde l’autre travailler. Un fauteuil une table un café un lieu pour méditer et parfois échanger sur l’actualité… Ce soir j’ai de la difficulté à dire, à écrire à mon âge on aime les jolies jeunes filles mais on est trop vieux. Y’a une collègue qui voulait savoir ce que je faisait avec ma paye, elles croyait que je partais fêter je suis trop vieux pour ça, je veux pas recommencer à me détruire. Ça fait deux choses à oublier la fête et les jeunes filles. Voilà où j’en suis le lieux de socialisation pourrait peut-être permettre de faire une rencontre agréable mais souvent les choses du boulot on les amène pas chez soi, encore moins quand il s’agit d’un gars. Mais non je « travaille » pas, mais tout ça me passe dans la tête. Je me souviens de certains cinq à sept à l’institut c’étais bien… Dans un an ça va faire dix ans que notre groupe d’entraide existe. Ça m’a aidé. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!
Bernard

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