mercredi 6 septembre 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Ils veulent avoir ma peau en détruisant le langage. Ils parlent une langue qui n’existe pas pourtant quand je leurs tend la main ils ne refusent pas de la serrer. Pendant que je lui parlais du Grand Masturbateur de Dali que j’ai  vu au Musée national centre d’art Reina Sofia, il me parlait que le génie s’enduisait de merde… Ils comprennent pas que pour se rétablir un paranoïaque critique dois nommer ces choses là… La paranoïa c’est plus qu’une simple névrose c’est un état. Je crois que ça va se terminer avec ma mort quoi qu’il faut que je fasse le point sur les choses positives… Cette nuit c’est le pauvre fou qui vous écris, le pauvre fou qui à cru sortir de la névrose en l’écrivant http://editions-hache.com/saulnier/saulnier1.html je suis fatigué. Je pense encore à cette traversée en avion qui au retour m’apparait très difficile. Je pense au Chien Andalou de Bunuel  https://www.youtube.com/watch?v=c0eJK5fpFp0 Pour le positif je pense au bonsoir du chauffeur d’autobus. J’ai pas de muse, pas de Gala à moi qui m’inspire… Ce soir je suis allé à la radio, ai enregistré des réflexions sur le voyage en Espagne… Voilà ce soir je pense à mourir à mettre fin à tout ça c’est mon senti de la nuit… Je suis pas rétablis les pensées mortifères réapparaissent. Je peux pas écrire de petites histoires cute. Vous allez me dire tu pense trop mais mon écriture passe par le senti de la pensée. J’ai pas de courage, j’ai peur de la mort… Ce soir y’avait une jeune poète dans le parc, un poème c’est souvent une épitaphe… Je me meurt, je me meurt de remords pourtant j’ai pas posé de gestes malicieux. Je me souviens à mon retour du Centre d’art Reina Sofia j’ai pris de petites rues dont je me rappelle plus le nom… J’entends pas de voix ce sont les gens qui ne m’aiment pas qui veulent m’envoyer à l’hôpital, ils aimeraient bien que j’aille en cure fermée… Pendant ce temps-là y’a des gars qui gueulent dehors. J’ai pas envie d’aller attendre à l’hôpital… Voilà cette nuit je suis loin de Barcelone et de Madrid, j’ai pris l’avion comme si c’était un jeu… Me semble que j’ai payé mon dû… Mon bonheur il a pas duré longtemps après la noce et après le voyage… Je sais pas peut-être que je suis psychotique, pourtant je suis bien chez moi. C’est comme j’ai dit même à l’étranger je reste malade, je traine cette foutu schizophrénie partout. Ce qui me fascine c’est comment ces gens là me jugent, les filles disaient c’est que des mots. Je veux bien… Voilà de nos jours les hospitalisations psychiatrique permettent de faire livrer de la pizza, j’ai ouvert une boîte de ritz. J’essaye de terminer ça d’une façon sensé mais j’en ai pas de sens. Vade retro satana! Pour les psychiatrisés c’est toujours très compliqués. Je termine comme toujours en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

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