lundi 16 octobre 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! C’est l’automne il fait froid, les arbres sont jaune. Moi je dors mal. Lentement les gens rentrent à la maison… Les cols bleu se paient ma gueule, y’a des cônes orange partout… Dans le bas de la ville on respecte plus les ouvriers que les policiers. Les itinérants ramassent les bouteilles et les canettes dans les poubelles… Aujourd’hui j’ai eu une réunion, je me rend compte que je suis intolérant, je laisse pas les gens parler, demain je parle à l’Institut National En Santé et Services Sociaux. Je vais faire valoir mon point de vue sur le dédommagement dans une optique de rétablissement, dire que je suis pas riche, en bas du seuil de pauvreté et que les montants qui me sont alloué permettent seulement d’améliorer le quotidien.  Si on cesse de me rétribuer, je vais cesser mes activités de rétablissement et par là même ma santé mentale risque de se dégrader et j’aurai peut-être besoin d’être hospitalisé avec tous les coûts afférent pour le gouvernement. Je sais ce scénario est trop simple mais il est du domaine du possible… Schizophrène paranoïde avec comorbidité c’est difficile à soigner, moi je commence toujours par cesser toute consommation pour ensuite prendre ma médication tel que prescrit, exactement et me livrer à des activités thérapeutiques. Je vous écris ça pour l’avoir bien en tête demain… Hé oui! Je suis paranoïaque j’ai toujours peur qu’on me coupe tout ça cette aide de derniers recours, étrangement je pense à ces femmes qui se font harceler au travail, je connais ça j’ai été harceler moi aussi c’est une raison pour ne pas retourner sur le marché du travail. Faut dire aussi que je suis plus tout jeune, j’ai l’âge de la retraite, je laisse la place aux juniors. J’essais d’accepter ma situation avec humilité. Je sais que la sécurité du revenu ça sert d’exemple aux mauvais patrons qui menacent leurs employés, ils risquent de se retrouver à la rue si ils ne produisent pas assez et n’arriveront à récupérer qu’avec beaucoup de difficultés. Je suis gênés de vous écrire ça, ça vaux pas grand-chose moins qu’un col bleu au volant de son camion. Quand-même je me bat à ma façon peut-être que ça vaux pas un rond, je suis pauvre je le répète j’ai pas des millions. Ce soir ici au point où je suis rendu, j’ai quelques pensées mortifères. Mon lecteur de Deux-Montagnes m’a rassuré, ma persécution paranoïde coûterait trop cher pour que ça vaille la peine. Quand même parfois je suis fatigué d’endurer ça. Je sais pas ce que j’ai fait je mérite pas ça. Je reviens au dédommagement juste ce que je vie ça me donne assez de trouble pour être dédommagé. Voilà! J’arrive à me raisonner parfois avec de l’aide. Je suis un pauvre fou… Je vous ai bâtis ce texte ce soir c’est pour vous faire plaisir. Vous exposer ce que je vie. Merci d’avoir lu jusque-là!!! Encore une fois j’espère que vous aller revenir!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

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