jeudi 2 novembre 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Il fait un temps triste, on s’en veux de pas être sortis quand il faisait beau. Ça commence déjà à me manquer les cafés dans le parc avec l’ami. Semble que Bombardier à vendu d’autre C-Series c’est bien. J’aime toujours beaucoup les avions. Ai pris une douche, me suis parfumé, j’arrive pas à savoir si c’est le dos où la fesse qui me fait mal, ai sortis mon portefeuille de ma poche… Le voisin gueule après son chat… Tout ça c’est de l’insignifiance au premier degré… Parfois la douleur s’en va… Quand je suis assis devant mon écran ça passe. C’est le senti du bonhomme cet après-midi, il aimerais bien faire de la poésie avec des mots choisis… J’espère que les gars ont reçu leurs recueils de bandes dessinées. Je trouve pas, je trouve plus les mots, ils les ont tout dis ne m’en ai pas rester un seul c’est de l’ouvrage vouloir entrer dans la ligue des poètes professionnels, faut avoir à dire où à dédire sans parler du délire et du désir. Parler plus loin que sa langue, écrire plus loin que sa main, faire des images d’aveugle, chercher la lumière en restant dans le noir. La matriarche me racontait ses douleurs dans le dos, comment il ne fallait pas se laisser abattre. Je suis incapable d’être poétique, c’est bon pour les jeunes, les vieux de mon espèce je sais pas ce qu’il leur reste à faire. Les vrais hommes vont à la chasse, moi j’aime pas le sang pas plus que les calibres trois-cent-trois et quatre-cent-dix.  Je pense aux policiers y’a quelques mois, ils ont sortis le voisin aux dents jaunes qui fumait du crack. Je sais pas pourquoi je vous raconte ça, lentement la douleur s’apaise. Je sais jamais où je vais quand je vous écris. Le store est fermé, lentement la journée se termine, y’a des années que j’ai pas puncher, j’ai pas de regret… Je pense aux enfants, à l’enfant que j’étais longtemps… La schizophrénie m’a pas fait murir… Je me permet de tout écrire ce que je veux même si c’est pas très beau… J’arrive plus à penser comme un alcoolique actif, à détruire tout dans mon entourage… Les consommateurs stigmatisent les souffrants, ils sont jamais contents. Ils exercent leurs sens critique de la mauvaise façon. C’est ce que je crois. Ce sont les fils du néant… J’écris comme ça, sans but, perdus, j’espère qu’il y a un rythme là-dedans… Dites! Vous y croyez à mon nom, est-ce que c’est non où le bon, voilà j’essais d’y mettre du son et le ton, la folie d’un poltron, mais voyons, voyons on est pas au salon et on parle d’électron, ils savent tout je vous demande pardon pour ces vers de mirliton. Je me suis cassé le tronc et je vous joue du violon indigne d’une chanson, poésie, poésie à quoi bon si ce n’est les plaisirs les plus longs. Voilà! Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!
Bernard

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