vendredi 3 novembre 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Une heure le matin, ai dormis un peu. Lentement la douleur disparait… Je me demande pourquoi les schizophrènes dessinent souvent des monstres? Peut-être parce que leurs souffrance est monstrueuse… C’est pas des dessins porno comme on en voie dans les toilettes publiques… Moi je me suis inventé une écriture pleine de fautes d’orthographes que vous devez trouver monstrueuse. Chaque fois que je me place devant l’écran je fait de mon mieux, est pas Kafka qui veut… Vendredi c’est la nuit, me prépare un café… Je pense à ma lectrice de Deux-Montagnes, j’espère qu’elle continue dans sa belle démarche, son beau cheminement… Je salut ici son conjoint qui viens de terminer sa saison de voitures, de vintage cars… Mon mal de fesses c’est des souvenirs d’injections qu’on me donnais y’a vingt ans… J’ai le derrière comme un steak attendris… Viens de manger, toasts beurre d’arachides, ça à rien d’intéressant c’est juste un petit déjeuner nord-américain… Cette nuit je suis pas torturé selon moi ça me rend moins intéressant… J’ai une toune de Bob Dylan dans la tête https://www.youtube.com/watch?v=5WS-TTNaLyg Stuck inside of mobile with the Memphis blues again. Je pense à toute cette culture anglophone dans laquelle on baigne, je devrais écrire américaine quoi qu’en Espagne la radio joue de la musique avec des airs de flamenco. Avez-vous remarqué que parfois j’utilise le même mot presque dans la même phrase, à Madrid à la radio j’appellerais ça du rock andalou avec un soupçon de musique arabe. Peut-être que l’ami gay avait raison, je ne sais pas écrire, je suis pas assez sensible pourtant… J’ai jamais gagné de prix mais dans les cours comme dans les ateliers on remarquais mon écriture… J’ai peut-être été dupe on m’a peut-être menti mais je suis trop bien partis pour m’arrêter là… Je sais vous aimeriez que je vous amène quelque-part, que je raconte quelque chose… Je commencerai pas à me dénigrer, je suis ce que je suis un homme qui se cherche dans l’expression… Le sommeil viens de me rattraper, j’écris pour vous en sachant très bien que l’audience est limitée… J’ai un tic les trois points de suspension et maintenant je sais pas pourquoi je pense aux dromadaires et aux chameaux pourtant je suis pas Victor Hugo, mais que vient il faire ici le génie, misérables je suis misérables pourtant le directeur de la santé mentale au Québec me disait de donner l’exemple… Encore une fois pour ceux qui arrivent et qui ont raté voilà un texte en dix parties https://legoulag.blogspot.ca/2017/08/schizophrenique-barcelone-et-madrid-1.html?spref=fb  Bon! C’est pas tellement comment écrire mais plutôt quoi vous écrire, c’est étonnant cette nuit y’a un parfum de B.B.Q…. N’importe quoi vraiment n’importe quoi, comment dire et pourquoi? Ce matin je vous place une photo de la « calle de Santa Isabel » j’espère qu’elle va m’aider, en fait c’est pas une photo de la rue mais celle de la plaque. J’ai assez dis de niaiseries pour cette nuit. Je vous laisse en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine!!!
Bernard

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