mardi 28 novembre 2017

Au présent



Bonjour! Bonsoir! J’ai un vieux voisin qui déménage. Il s’en va dans un édifice avec ascenseur ça lui prend ça depuis qu’il a eu une chirurgie de la hanche. Il va me manquer, je suis pas très près de lui mais je le trouve sympathique. Il réalise le rêve d’une vieille voisine qui désirait déménager dans l’édifice à côté… Il trouve qu’ici le building est bruyant, je lui ai parlé de la maison de chambre où je logeais comment c’était l’enfer, ici c’est le paradis… On consultait le même psychiatre maintenant retraité… J’ai de la peine, tout ce temps et toujours au même endroit, j’ai pas tellement grimpé l’échelle sociale… La neige fond un peu, moi je suis un vieil abrutis, je devrais pas me dénigrer y’en a qui s’en chargent… J’ai plusieurs voisins avec qui j’étais très ami ils sont tous partis et certains sont même décédé ça me fait mal quand je pense à ça… Moi dans l’échelle sociale je suis resté un grand bum, j’ai jamais grimpé d’échelon je suis juste au bas de l’échelle. C’est mon senti de cet après-midi… J’espère qu’il lui arriveras rien à mon voisin que la maladie l’amèneras pas trop loin. C’est le crépuscule, le goulag occidental est bouchonné les voitures n’avancent pas… Ce soir j’ai mal, je veux pas vous faire pleurer, c’est ma douleur hivernale… Je préfère « travailler » à vous écrire ça que n’importe quel autre boulot… Une âme en peine, je sais pas quel genre d’espoir il me reste… Depuis le temps je suis seul… Je suis pas malheureux mon âme est douloureuse, dolorosa… Triste mais triste à ne pas l’écrire, ne pleurer pas pour moi les amies c’est juste mon état… Dans le travail j’ai jamais trouvé de satisfaction j’étais jamais à ma place et la paye ne me satisfaisait jamais. Je pense toujours à la Norvège de l’ami Émile, il avait trouvé refuge à l’asile, je crois pas être malade pour faire comme lui… Une chose est certaine avant tout je me serai exprimé, j’entends encore les salauds appeler ça de la « masturbation » intellectuelle. Quand même j’ai pas de delirium tremens, c’est ça de pris bien que parfois quand je fais pas attention je suis prêt de la psychose… Les grands poètes savants méditent… Je pense au proprio de la librairie le Chercheur de trésor rue Ontario, il est décédé c’était un érudit. J’ai discuté quelque fois avec lui toujours intéressant. Toute mes sympathies à sa famille et ses amis. Quand je me tourne vers l’autre je suis privilégié, je pense à toute cette paperasse que j’ai signé il y a longtemps avant de me faire soigner, ça fait partis de ma paranoïa… À l’époque sur la couronne nord on trouvait pas tellement de « fou ». Juste un foyer avec quelques femmes malades… Voilà! Je trouve pas comment terminer, ce seras pas de toute beauté. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Encore quelques mots et à la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!


Bernard

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