vendredi 3 novembre 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! C’est difficile de vous écrire aujourd’hui comme si j’étais rendu au bout de mes histoires… Parfois le soleil apparait entre les nuages et j’ai des larmes qui veulent me sortir du corps… Si je m’écoutais je repartirais tout de suite je ne sais pour quelle destination mais j’irais au soleil. Ça me tente pas de vous écrire l’histoire du gars qui cruise la fille mais qui finis la soirée seul. Je suis trop vieux pour les bars et les gargottes, c’est là que les jeunes s’amusent après leurs journées d’étude. J’ai plus de soixante ans, j’en ai plus en arrière qu’en avant… J’attends l’inspiration j’écoute mon senti. Avant la brasserie ouvrais à trois heure… Mais non je laisse tomber ça je suis chez moi et je vous raconterai pas la même chose. Mon personnage c’est comme si il voulait pas changer d’histoire… Je manque de vocabulaire, le même mot pour raconter une vie où y’a plus d’aventure… Souvenir des gars qui trafiquaient les picks-up de guitares électriques, ils cherchaient le son, le drive. Ils avaient rêvé d’être des rocks stars… Pourtant le rock ça tue son homme. Je les vois d’ici qui cherchent un hôtel cheap… Mais oui c’est encore possible à leurs âge, au mien ça se peut pas. Je m’assois et j’essaye de varier, je veux pas me faire tuer… Au fond c’est vrai que tout a été raconté. Tout ça parfois comme si j’attendais la mort, la mort muet. Le fol secret. C’est difficile je trouve pas le fil, pourtant c’est pas pile ni même un bill sur une île du petit Till et ça sile ça sile, je file sans trill en imaginant des milles… Met ça sur le grill moi je suis trop vil, pas nul mais nil. Je meurs à qui à quand et là c’est pourtant le temps, les mots, le vent, le plan du sang quitter errant gros jean… Dans dix jours je parle de mon expérience au Banquet de la mémoire au Théâtre du Nouveau Monde ça été vraiment enrichissant. Je sais pas trop comment vous dire, je crois que ça a confirmé mon désir d’écrire… Ça fait des années et c’est pas pour l’argent, y’a pas une maudite cenne à faire là-dedans. J’en ai assez à ce rythme-là je tiendrai pas longtemps, c’est vraiment brouillon mais j’écris pour trouver le ton. J’écris aussi pour ma lectrice privilégié secrétaire retraité. Voilà! Je pense qu’aujourd’hui j’ai évité quelques pièges, lentement le soleil se couche, je pense que bientôt on va revenir à l’heure normale, c’est dans la nuit de samedi à dimanche… C’est la sueur pas l’inspiration, j’y travaille à mes mots, j’y travaille peut-être un peu trop. C’est bien je crois que je me suis pas trop dénigré… Je cherche comment terminer, une fin potable pour un texte déglingué. Quelques mots, quand j’écris je sais pas plus où je vais que vous qui me lisez. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

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