mardi 5 décembre 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Temps gris et triste. C’est presque la nuit, je continue toujours avec mon senti… Noël approche, la nostalgie aussi. Le pick-up remplis de scrap sur la rue transversale à chez moi à disparus.  J’ai demandé à quelqu’un pour réparer mon ordi, il devrais être là lundi après-midi. Je lui ai expliqué le problème il m’a dit que ça devrais pas être trop compliqué. Je me sent toujours sous surveillance… Jusqu’au vingt et un décembre les journées vont raccourcir, après elles seront plus longues, y’a pas de neige… Je sais pas comment vous écrire ce que je ressent. Souvenir de ces journées où je ne savais où aller. Je trainais dehors désemparé, j’avais pas un sous pour me louer un appartement,  je marchais sous la pluie en pleurant, ça fait longtemps tout ça j’avais un peu plus de vingt ans. J’étais seul sans ressources, j’avais essayé plusieurs jobs ça convenais pas. Je me rendais au centre de main d’œuvre fédéral rue Jarry pour ensuite me rendre à un autre coin boulevard des Laurentides et Saint-Martin, j’étais trop idiot pour voir que c’était les mêmes emplois qui étaient affichés. Le patriarche disait qu’elles étaient différentes. J’étais déprimé mais déprimé, j’aurais du consulter… C’est là que ma dérive, mon itinérance à commencer, on semblait croire qu’avec une job tout irais mieux, c’était faux… Je pense à toute ces jobs que j’ai fait je m’y suis jamais fait d’amis, j’avais juste envie de mourir. Je vous raconte ça et ça me fait encore mal, je pleurerais, j’étais juste un ouvrier journalier, je perdais mon temps à travailler pour une bouchée. L’avenir étais sombre, la maladie s’est présenté, on me conseillait le refuge des jeunes mais moi j’avais trop peur je voulais pas je préférais l’hôpital… C’est une histoire triste, je bouge plus… J’ y pense plus à l’avenir, j’ai encore peur… Me souviens pas de la journée où l’alcool m’a saisis, la dérive semblait m’avoir choisis, je travaillais un peu mais à partir du jeudi j’allais m’enivrer… Maintenant je les entends qui composent un langage, la langue du schizophrène que je ne comprends pas… Ça rajoute à ma folie, je peux pas revenir en arrière, je vais essayer de garder des bonnes valeurs mais je le répète j’ai mal, j’ai mal! Ma prose est toujours la même, la peine, la douleur voilà ce que je mets en scène. Ça donne rien, je reste chez moi j’ai choisis de vivre là. Ce que j’écris c’est une espèce de complainte de wabo urbain… Maintenant il fait presque noir les lampadaires vont s’allumer bientôt, je pense à me présenter à l’hôpital mais je le ferai pas ce serait tout recommencer. Je suis devenus un vieux fou, je dois l’accepter. J’irai pas me faire teindre les cheveux pour rajeunir, le temps passe et j’ai des bonnes prières pour les enfants. Je veux juste qu’ils soient heureux avec leurs parents leurs grands-parents. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

1 commentaire:

  1. Tiens bon, je suis dans le même cas mais au lieu de l'alcool chez moi c'était la drogue. D

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