samedi 23 décembre 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Samedi, un jour avant Noël. On pense à ceux qui sont seul, ceux qui n’ont plus de famille. Dehors il neige comme vraiment un temps des fêtes. Si vous êtes seul et lisez ceci n’hésitez pas à m’écrire… Il tombe une bonne bordée. Je pense à tous mes neveux et nièces qui se sont fait des familles. J’ai toujours le souvenir d’il y a très longtemps le Noël chez le patriarche avec les oncles et les tantes les cousins les cousines, la messe de minuit y’avait beau y avoir foule, j’avais pas de copine et je me sentais seul. La solitude c’est pas nouveau pour moi, j’en faisait une maladie… J’essayais de noyer ça dans l’alcool mais ça me faisait seulement pleurer, le patriarche aimait pas ça le temps était à la fête pour lui pas à pleurer. Les bars à Noël étaient fermés, ce soir je suis à jeun et vous inquiétez pas j’irai pas vous visiter. Je sais pas trop quoi vous raconter je suis seul avec mon senti… Les histoires elles ont toutes été racontées, même celles des itinérants qui sont seul dans les rues à l’année, je pense à ceux qui sortent de prison ces temps-ci et qui ne tarderont pas à se mettre dans le trouble… Ils marchent, et marchent allument une cigarette en cherchant un copain une copine qui les accueillerais. Y’a toujours l’idée qu’ils vont s’en sortir seul, une idée impossible sans parler du ressentiment qui tue. Je sais pas comment ils faisaient pour arrêter de boire y’a longtemps, soixante-dix quatre-vingt-ans. Je crois qu’on les enfermait à l’asile faute de mieux, ont les occupais. Ça me fait mal quand je vous parle de ça, j’ai connus des gars qui ont choisis de vivre à la mission incapable de cesser autrement la boisson. C’est difficile de vivre le temps des fêtes avec cette haine de soi qui tue. Ce soir je choisis de rester chez-moi j’arrive à vivre, pense à mes amis qui sont partis si je reste sobre je leurs doit à eux. La tournée des bars c’est impossible on rentre à un pour aussitôt quitter pour un autre on cherche je ne sais quoi et on ne trouve pas c’est de la folie… On voudrais parler, discuter mais y’a personne qui écoute, tout ce qu’on réussis à faire c’est de commander un autre verre. Il neige toujours, bientôt il y auras les patinoires… L’alcool c’est pour moi un dépresseur voilà pourquoi j’en prends pas. C’est redondant mes histoires, je vais faire une petite prière, c’est une question de valeurs. J’ai jamais vraiment vu quand l’alcoolisme m’a frappé, je crois que je l’ai toujours été, ça été long avant que je prenne les moyens pour me rétablir. Quelques mots encore ça m’aide de vous écrire, de vous dire que j’essais de vivre en paix avec vous avec tous… Soyez prudent même dans le plaisir. Je termine en vous remerciant comme toujours d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard

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