vendredi 5 janvier 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Ce soir je suis vide, aujourd’hui je suis sortis pour participer à une recherche au centre Fernand Séguin. Pour revenir j’ai attendus l’autobus mais avant la charrue est passée avec tout le boucan, le conducteur m’a dévisagé je croyais qu’il voulait me passer dessus. Je me rétablis des difficultés que j’avais à marcher, je suis content. Quand je suis fatigué y’a un grand silence qui se fait en moi, je pense au froid à ces gars qui cherchent un abri… Si y’en a un qui viens dormir dans l’édifice je vais le laisser là… Je me souviens d’avoir déménager aidé par le patriarche dans un temps froid, c’est y’a plus de trente ans… Ce matin en attendant l’autobus un gars cherchait une maison de chambres sans punaises… C’est la misère ces bestioles… Y’en a qui se font tellement piquer qu’ils se roulent tout nus dans la neige… Souvenir de ce junk où j’avais mes habitudes de consommation, y’avait des coquerelles dans les interstices du bar…Je change de sujet ça me tente pas de ramener ça, j’en parle trop souvent. Vendredi soir on va faire attention au courant d’air. La semaine prochaine je vais passer un scan pour la recherche… Je suis un peu paranoïaque à ce sujet mais je crois qu’il y a pas de danger. Je vais amener ma force supérieure avec moi. Ça sent la patate frite dans le vinaigre y’a longtemps que j’ai mangé ça, j’économise je mange ce que j’ai acheté au supermarché. En vieillissant je perds la mémoire. Ce matin j’étais incapable de dire à la chercheuse sur quoi j’avais écrit la veille… C’est terrible j’hésite à chercher dans les dossiers de l’ordi, j’ai peur de perdre ce que je vous écris, une voiture klaxonne le vent souffle la neige est poudreuse mais oui il neige encore… Je pense aux snowbirds qui vont passer en banlieue et rendre visite à la matriarche. Je crois que bientôt ils vont partir pour la Floride… J’ai regardé les soldes de voyages dans la presse plus. J’aimerais quand même partir pour Lille en mars… Je me répète c’est triste mais au moins je gèle pas des pieds, je sais ça pas de rapport mais qui a dit que c’était nécessaire et tout à coup je pense à Ionesco à comment j’ai fait sa connaissance avec la cantatrice chauve dans le cahier des sports et ses chroniqueurs déjantés de la belle époque de La Presse. C’était y’a longtemps la vie avait pas commencé à me brasser, pourtant l’absurde à finis par m’atteindre et ça m’a fait très mal, pauvre fou…  Y’avait pas que le docteur Ferron avec le rhinocéros, Ionesco aussi on était gâté pourris et on restait assis. J’aurais mérité d’être encorné comme toujours j’y ai rien compris, je croyais qu’après le référendum on aurait la paix maintenant je crois que la Catalogne est plus avancée que nous. Je termine là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! J’espère que vous allez revenir pour une prochaine!!! Ciao!!!
Bernard
 

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