mardi 9 janvier 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Je suis de retour de l’expérimentation, de la recherche au scanner, pour moi ça ressemblait à un énorme pinball machine… Comment dire? Ça jouait aussi sur les fréquences qui parfois ressemblait à de la musique techno, au départ c’est affolant on se sent seul dans le scanner en se demandant ce qu’on fait là… Semble qu’avec ces tests ils peuvent voir notre activités cérébrales. Parfois je me sent comme un fraudeur pourtant je suis bel et bien schizophrène paranoïaque…. J’étais au métro Snowdon sur la rue Queen Mary  un quartier que je connais pas beaucoup qui semble très occupé avec ses itinérants qui s’engueulent pour une cigarette ça déjà été un quartier très bourgeois. Le chercheur était un tout jeune homme, un doctorant je crois que c’est ce qu’on dis… J’ai eu peur d’être emporté dans une autre dimension, un autre temps… J’ai encore changé mon horaire d’écriture… Ça doit pas se bousculer aux portes pour participer à cette recherche, moi j’ai peur de tout j’étais pas rassuré dans le scanner… J’ai lavé la vaisselle, je suis anxieux pourtant j’ai rien fait de criminel. Il est vingt-deux heure trente, je crois qu’on m’a facturé mon activité sur la bande passante, il est encore tôt… hier en sortant du super marché j’ai raté l’autobus, elle est partie sans m’attendre. J’ai juste eu le temps de me faire un scénario de persécution… Je devrais bientôt avoir des nouvelles pour les différentes activités avec l’institut, j’espère que ça va être positif. Bon! La vaisselle est essuyé et rangé c’est pas de l’ordre de l’intériorité juste le quotidien banal… Parfois je crois qu’on va me faire du mal à cause de mes opinions sur le dédommagement des personnes en rétablissement… Je vais me fouiller l’intérieur, essayer de vous écrire avec mon cœur… Je sais ça intéresse personne on me vois toujours avec la serpillière et encore même là il vas y avoir des fatigants qui aimeront pas ce que je fais… Ce soir je m’auto-dénigre  pas, je crois que je fais toujours de mon mieux pourtant je sais que pour plusieurs c’est ferme ta gueule… Ce soir avant de vous écrire ça j’avais envie d’abandonner mais il faut surtout pas… Je sais jamais où je vais, j’ai un drôle de parcours. Parfois j’aimerais qu’on m’attaque clairement et franchement pour pouvoir tomber en larme avec raison, ça changerais pas grand-chose dehors on s’occupe pas beaucoup des gens qui pleurent. Je creuse et écoute ma douleur, mais non les gens savent pas tous ce que je fais. Ma douleur est sourde et pesante, pas vraiment le temps de jaser avec les radiologistes de la recherche, je pense que l’âme ça pèse vingt-et-un grammes, on obtiens ce résultat en pesant les gens avant et après leurs mort. C’est pas très éclairé. Finalement je crois que je vais terminer là-dessus et comme toujours vous remercier d’avoir lu jusque-là. Quelques mots encore je suis plus léger quand je termine. À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

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