dimanche 7 janvier 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! J’ai fermé la télé, je me sent trop débile à regarder le football américain… Je pense à ces gars bien assis devant l’écran qui se font servir de la bière par leurs douces… Je suis un sportif de salon pourtant y’a pas longtemps je préférais la marche et le patin… Demain matin j’ai une réunion de mon groupe d’entraide, le temps semble s’adoucir. Je préfère vous écrire que regarder la télé. Je me répète, fait chauffé une pizza, y’a rien de mon monde intérieur là-dedans pas d’introspection, quand j’ai pas mal à vous dire c’est comme si j’étais muet. J’étends mes mots comme un idiot, parfois c’est trop, j’en ai sur le dos… Vous vous demandez certainement ce que je veux dire, pas plus pas moins que ça… J’ai souper je regrette de pas m’être rendu au brunch de l’Épiphanie… Dehors y’a un vieux barbu avec une canne qui gueule je ne sais quoi… Me suis servis une boisson pétillante à l’orange, ça fait du bien… Je sais pas quoi vous dire… Mardi je passe au scanner pour une recherche en santé mentale. Je suis anxieux. Je vous écrirai pas d’histoire d’horreur c’est très soft comme recherche… La vie m’a fait cesser le ski y’a longtemps pourtant j’aimais ça je sais pas ce qui a bousculé ces bonnes habitudes. Je peux pas dire autre chose que la maladie mentale la comorbidité… Quand même j’aimais bien marcher dans le parc Maisonneuve avec la douce, tout ça c’est partis je reste chez moi plutôt que d’essayer de voir les renards et les oiseaux. J’étais actif, je le suis moins, j’essais de marcher une demi-heure trois quart d’heure par jour, c’est difficile, j’arrive pas à m’amuser. C’est sans vous parler du patin et de la raquette et l’été de la bicyclette que je n’utilise plus parce que je trouve ça trop dangereux. La matriarche m’a téléphoné pour savoir ce que j’avais fait du billet de Loto, je vais le gratter bientôt mais j’y crois pas. Elle avait aussi oublier de raccrocher son téléphone qui était en ligne chez les snowbirds. Moi quand on me raconte des histoires pareilles ça me fait mal, je suis inquiet pour la matriarche et les snowbirds. Il recommence à neiger, quelques centimètres je verrai. J’espère que mes lecteurs se sentent pas comme moi persécuté, c’est ma folie, ma maladie, ma schizophrénie sans m’en apercevoir je reviens à mon senti à ces histoires délirantes comme une fièvre froide… Je pense au sentiment de liberté que doivent avoir les snowbirds avec leur roulotte La Courailleuse ça me donne que le désir de partir en voyage. Je crois pas qu’ils iraient jusqu’à me suivre outremer mes persécuteurs. Je pense au douanier à Londres que j’avais cru entendre me dire de trouver une job. J’étais pas là pour ça. J’ai croisé y’a longtemps un gars malade qui avait beaucoup voyagé, il étais très psychotique… Je crois que c’est ce qui m’arriverais. Je vous remercie de m’avoir lu jusque-là!!! Ciao!!!
Bernard

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