dimanche 4 mars 2018

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Cette nuit comme toujours je cherche. J’ai commencé le cahier c’est difficile. Je crois que la super-maman de Cantley va être de retour chez elle aujourd’hui. J’imagine la joie des enfants… C’est dimanche, j’ai dormis, souvenir de ces nuits d’angoisse enfantine quand les parents ne revenaient pas d’une sortie nocturne. Je m’installais dans la fenêtre du salon pour guetter les voitures qui passaient, y’en avais pas beaucoup c’était comme si mon cœur arrêtais de battre à chaque voiture. J’espérais toujours que ce soit eux est venue un moment, une nuit où je n’attendais plus, ça faisait trop mal j’avais trop peur de ne plus les revoir. Un jour pour moi, à l’inverse, est venue le temps de partir, j’ai jamais eu de clé de la maison familiale peu importe l’heure où j’arrivais la porte n’était jamais barrée, verrouillée… À partir de cette nuit très difficile il me fut impossible de rentrer à la maison, j’ai vécu une autre sorte d’angoisse pourtant… Je comptais sur le patriarche pour me protéger peut-être qu’il avait peur autant que moi. J’étais plus adolescent, j’étais une sorte de Tanguy angoissé qui décollait plus de la maison. Tout ça se passait en banlieue sur la couronne nord où je ne vais plus, j’ai trop de mauvais souvenirs, ça fait déjà longtemps. Maintenant je vie dans le centre-sud de Montréal. Je me suis accroché à mon logis après avoir galérer un peu partout. Cette angoisse c’était peut-être à cause de ma sexualité débridée, de cet onanisme que j’arrivais pas à contrôler… Maintenant je suis heureux c’est disparu et je ne m’en porte que mieux. Un fou, un vrai fou! Heureusement c’est plus doux et moins triste, y’a longtemps aussi que m’a quitté la psychose, j’écoute plus beaucoup de musique, j’en ai pas besoin ça aussi c’était pesant, le volume au boutte disait le poète, j’étais plus capable… Je crois être devenu un homme mature. Je suis presque vieux, sexagénaire, je veux plus avoir affaire à la police ils m’envoyaient toujours à l’hôpital, si je sors ce matin je suis certain de croisé une voiture. Je vous mentirai pas parfois je vois pas de policiers. C’est mieux comme ça… Je sais plus trop quoi vous écrire, c’est toujours la nuit les oiseaux de nuit rentrent à la maison, eux je les attends pas, ce sont pas mes parents, le patriarche est partis pour toujours, je ne veille plus dans l’attente. Les nuits sont quand même tranquille, les voitures passent, je me demande où vont tous ces gens, une question idiote… Je reviens aux voitures comme au début, je les entends passer je suis sans angoisse. J’essaye de me débrouiller en pensant aux lecteurs, lectrices… Cette semaine je suis invité à la radio mais dans un différent studio… Je reviens au présent, c’est l’heure de me coucher. Quelques mots encore pour terminer ce texte maniaque. Voilà! Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Comme toujours c’est la chute qui sais pas. À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

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